Sex on the beach .. ^^

Comme toujours très matinale, Gaby avait réglé sont réveil pour 7h00 la veille. Quand elle s'était réveillée, elle était enveloppée dans les bras de son homme, Logan, qui faisait toujours de jolis rêves. La jolie brunette veilla à ne pas le réveiller en se levant, lui qui semblait si épuisé par ses cours mais principablement par les fêtes auxquelles il participait.
Gabriella n'avait jamais vraiment saisit pourquoi, mais elle adorait se lever tôt pour aller se balader seule sur la plage. Probablement parce qu'à cette heure, il n'y avait pas un chat qui dégnait montrer son nez dehors, le calme et le silence régnaient sur Laguna Beach.

À son levé, Gaby saisit un simple short de jean moulant très court ainsi qu'un t-shirt blanc uni. Simple mais classe, Gabriella ne participerait pas à une parade de mode aujourd'hui. Elle se dirigea vers la salle, enfila ses vêtements ainsi qu'une paire de sandales à talons aiguilles (eh oui, l'idéal pour marcher dans le sable hein?). La belle rassembla sa chevelure en une unique queue de cheval et l'attacha avec un simple élastique noir.
Lentement, elle se dirigea vers la porte arrière de la villa, là où la plage l'attendait. Elle pouvait déjà sentir l'eau salé de la mer ainsi que le bruit des vagues qui l'avaient toujours si attiré. Sur une planche de surf, Gabriella se sentir magique et déconnecté, rien ne pouvait la déconcentrer. La brunette avait déjà hâte que tout le monde se précipite sur la plage, le surf débuterait et elle pourrait sortir son bikini et sa planche. Gaby se balada un bon moment sur la plage, jusqu'à 8h30 environ. Elle rentra au moment où les gens commençaient à pointer leur nez dehors pour se dorer sous les rayons matinaux du solei de Laguna.

Gabriella entra dans la maison par la porte de la cuisine. Les autres roupillaient encore dans leur lit. Elle monta pour rejoindre sa chambre et y retrouva un Logan blottit dans les couvertures. Doucement, elle se pencha au-dessus de lui et déposa un baiser sur son front, puis elle redescendit en bas pour regagner la cuisine. La belle fouilla dans la réfrégirateur, elle en sortit un peu de lait qu'elle versa dans un bol de céréal tout en espérant que quelqu'un se réveillerait, elle commençait à s'ennuyer toute seule ...

Dormir...C'était la seule chose qui trottait dans l'esprit de Solaris. Le soleil représentatif de son nom lui déchirait les yeux, alors qu'elle étouffait un baillement furtif en descendant une à une les marches interminables da la villa des BSC. Son tanga noir qui lui servait aujourd'hui de tenue de nuit, accompagné d'un top blue marine moulant sous lequel on pouvait voir pointer deux petits tetons fremissants sous la fraîcheur du matin, lui indiquait que le jour serait plus frais qu'à l'accoutumée. Glissant sa main droite entre ses cheveux châtains, Solaris faillit glisser sèchement jusqu'au pieds des escaliers, mais par chance elle se rattrapa de justesse à la rembarde. Poussant un lourd soupir, elle reprit sa lente descente en tenant fermement le rebord en bois de l'escalier.

Elle entendit une porte se fermer doucement, puis le bruit du frigo qui s'ouvre, par habitude. Qui était assez fou et inhumain pour se lever à une heure pareille après la fête qu'ils avaient eûe quelques heures plus tôt ? Solaris eû un léger sourire en repensant au retour de cette fête, lorsqu'elle était seule, à marcher sur la plage, pieds nus, savourant l'eau glissant le long de ses chevilles fines. Elle en aurait eû les larmes aux yeux, si elle n'avait pas été aussi fatiguée. Et maintenant, elle s'était relevée, alors qu'elle n'avait pas réussi à dormir, préoccupée par quelque chose qu'elle ne comprenait pas. Arrivant enfin au bout de ses pensées en même temps qu'elle eû finie sa descente, elle tomba nez à nez face à la véranda qui lui dévoila une plage se dévoilant doucement, presque sensuellement sous les rayons voyeurs du soleil.

Marchant maladroitement jusqu'à la cuisine, dans l'espoir d'attraper un verre de jus d'abricots ainsi qu'un fruit, une pomme ou des fraises, peut-être, elle s'arrêta, tétanisée par une surprise non dissimulée lorsqu'elle reconnue Garbiella. Elle ne la conaissait que trop peu, pour une membre du BSC. Et cela l'effrayait quelque peu, il fallait l'avouer. Ne pas connaître quelqu'un lui faisait croire à des préjugés qu'elle abhorrait. Les stéréotypes, Solaris détestait çà, mais malheureusement, l'on y croit toujours légèrement. Gabriella portait un simple short en jean moulant très court, qui dévoilait comme la jeune fille, de longues jambes sensuelles. Son haut blanc uni intrigua Soleil, repoussant les préjugés jusqu'alors créés. Puet-être que si elle se donnait le mal de tenter l'approche, cela ne pourrait en être que bénéfique...

Mais Solaris restait debout, comme frappée par la foudre, à fixer le visage de sa future interlocutrice qui devait commencer à s'énerver d'être dévisagée ainsi. Alors, rapidement, elle se dirigea vers la table au centre de la pièce, et agrippa une pomme, avant de la frotter contre son ventre, et de croquer vivement dedans : Au moins, elle n'aurait pas à parler, la bouche pleine...Mais ce ne devait pas être une bonne solution. A la place, le jus savoureux du fruit glissa le long de ses lèvres, roulants contre sa joue et glissant jusqu'à son cou, lui soutira un petit cri étouffé, alors qu'elle se précipitait jusqu'au lavabo, se rinçant rapidement les mains et glissant son menton sous l'eau, caressant sa jugulaire dans l'espoir de faire partir le jus collant.

Elle n'avait plus le choix : La communication était requise. Solaris se sècha rapidement les mains contre son tanga, et eû un petit sourire, avec un coup d'oeil furtif jusqu'à sa présente interlocutrice :



Tu parles d'une phrase digne d'intérêt...Elle avait bien dû le remarquer, vu qu'elle s'était levée plus rapidement qu'elle. Solaris commençait d'ailleurs à se demander si ce n'était pas elle qui l'avait poussée à se lever, lorsqu'elle était sortie avant de passer par la porte de derrière. Ses pensées se dirigèrent automatiquement vers la plage qui commençait déjà à se peupler. Son sourire s'effaça : Elle aurait aimé marcher seule, tranquillement, pieds nus, comme hier soir, à savourer l'immensité du monde et la liberté qui s'offrait à elle. Ce n'était pas digne de l'apparence qu'elle donnait volontairement pour se protèger, toutefois, le matin, elle ne se sentait pas motivée pour se faire passer pour une personne qu'elle n'était pas...

C'est grâce au fameux plancher craquant de la villa des BSC que Gabriella repéra une personne qui se baladait là haut. La demeure était si silencieuse, malgré les ronflements de certains, la jeune femme aurait pu entendre une mouche voler. Ce n'était certainement pas Logan, il avait l'habitude de se laisser traîner les pieds plus que ça le matin, de plus, on pouvait l'entendre claquer les portes des chambres. Ce n'était pas non plus Leanna et Meagan avaient apparement passé la nuit ailleurs. C'était une femme à coup sûr, les filles étaient beaucoup plus discrètes et si silencieuse (sauf pendant leurs ébats, on se demande pourquoi).

*Un peu de compagnie?*

Gabriella aimait bien jouer aux devinettes. Son jeu fut écourté quand Solaris, une charmante brunette que Gabriella connaissait peu, pointa son nez dans la cuisine. Gaby n'avait jamais vraiment pri le temps d'apprendre à connaître cette fille, elle était trop absorbée par sa vie passionante. Mais chaque fois qu'elle la voyait, une partie d'elle la jalousait. Cette fille avait l'air si bien, zen et comblée par la vie. Gabriella aimait bien sa vie, mais Solaris semblait posséder quelque chose d'unique pour elle.

La grande brune endormie fit son entrée dans la cuisine et se stoppa net sans franchir le cadrage de porte. Elle resta là, à dévisager Gabriella. La rouquine installée au comptoir commença à se poser des questions, est-ce qu'elle avait un truc qui clochait? Tout en fixant l'autre brune, elle passa une main dans son visage, puis dans ses cheveux. Rien. Solaris bougea enfin sans toutefois adresser une seule parole à Gaby.
Gabriella observa ses faits et gestes, et la jeune femme finit par ouvrir la bouche, enfin.

À vrai dire, c'est plutôt chaud dehors, j'ai fait une ballade sur la plage. Tu m'as l'air lunatique Solaris, je me trompe?

Son attitude ne dérangea pas la jeune femme, et Solaris en fut soulagée. Par la suite, elle pu se détendre et comtempler bien plus poliment le doux visage de son interlocutrice. Sa beauté sensuelle et sauvage contrastait étrangement avec la beauté spectrale de la douce brune. Leur physique était opposé et pourtant elles se ressemblaient grâce à un tout petit détail qu'elle n'arrivait pas à définir. Leurs yeux, peut-être ? Leurs pupilles étaient d'une sorte de chocolat translucide et de couleur changeante. Son sourire revint perler à ses lèvres fines. Solaris pris le temps de réfléchir à combien de fois elle avait pu croiser la belle rousse, pour se rendre compte qu'elle ne l'avait pour ainsi dire presque jamais parlé, mis à part quelques rares salutations préssées. Cette pensée termina de l'éveiller : Elle allait pouvoir découvrir celle qui sortait avec le dit Logan, celui qui ronflait près de sa chambre, et celle qui avait l'air comblée en ses bras. Le nombre de fois où elle avait pu les croiser, et se répèter à quel point ils devaient être heureux, et chanceux, d'être ensembles ainsi, amoureux.

Gabriella lui répondit placidement, avec un ton neutre, chose qui plut à Solaris. Elle avait fait une ballade sur la plage ? Elle s'était donc bel et bien éveillée très tôt. Malheureusement pour Solaris, elle n'arrivait pas à se détâcher de cette sensation de fraîcheur qui l'enveloppait. Un petit vent qui venait caresser sa nuque pour la faire frissoner. Cela lui faisait du bien, elle avait toujours préféré le froid au chaud, bien qu'elle ne soit pas réellement servie par ici. Terminant de ronger le trognon de pomme, le jetant nonchalement dans la crobeille prévue à cet effet et se rinçant les mains en les secouant doucement pour les sècher, elle entendit le mot 'Lunatique' définit à son égard. C'était la première fois que quelqu'un le lui disait aussi rapidement. Pour être intelligente, Gabriella semblait l'être, chose plutôt rare sur cette île, où la beauté définissait le degré de réflexion possible chez les jeunes femmes. Au contraire, son interlocutrice semblait réunir les deux : Femme fatale et logique implacable. Solaris espèrait ne pas s'être tompée, et comptait bien s'en assurer par la suite, en découvrant petit à petit la jeune femme. Doucement, elle complèta la réplique de la jeune femme par la sienne.



Elle repartit dans une certaine réflexion, avant d'ajouter vivement :



Elle avait envie de sentir l'eau fraîche encore peu ensolleillée, et elle irait même si Gabriella ne voulait pas l'accompagner, bien qu'elle préfèrerait largement avoir de la compagnie, en particulier s'il s'agissait d'un personne qui lui était quelque peu inconnue et qu'elle devait découvrir. Rapidement, elle établissa une courte liste dans son esprit : Filer en haut sans faire trop de bruit, attraper un maillot, s'en vêtir, chopper sa serviette et un élastique pour ses cheveux... Oui, elle serait prête avant que l'eau ne se réchauffe et qu'il n'arrive plein de monde. Le pied.

Encore une fois, il fallait qu'il ne réussisse pas à se rendormir une fois réveillé. Raphael squattait son lit sans dormir depuis maintenant une heure ou deux. Il ne voulait pas descendre tout de suite pour avoir trop l'air matinal mais il commencait vraiment à s'emmerder dans son lit. Ses draps étaient rendus en bas du lit, la nuit avait été trop chaude et il n'avait pu supporter le fait d'avoir quelque chose qui le couvrait, c'était aussi pour cela qu'il n'avait dormit qu'en short. Aussi le fait qu'il était rentré très tard d'une petite sortie à la plage et il n'avait même pas prit la peine de se changer.

Les yeux grands ouvert, à fixer le plafond, il entendit distinctement des voix venant de la cuisine. Les murs de la villa pouvaient bien être épais, ces voix rompaient le silence qui planait sur toute la maisonnée. Il y avait encore quelques dormeurs, surtout des garçons, et pour les voix qui venait d'en bas, Raphael supposa qu'il s'agissait de filles comme il savait qu'elles étaient du genre lève tôt. Sortant de son lit avec peine mais sans regret, le jeune homme traîna sa carcasse à travers sa chambre sans même prendre le soin de se mettre un chandail sur le dos. Il avait eu beaucoup trop chaud pour ça.

Du haut de l'escalier les marches bougeaient un peu trop à son goût. Qui avait dit qu'il avait bu hier? Il entreprit la grande aventure de descendre l'escalier menant au rez-de-chaussé sans s'affaler dans le dît escalier. Il prenait bien soin de ne pas sauter de marche et de descendre à une allure plutôt lente. Dommage, personne n'avait fait de café, son nez ne le trompait pas, il allait devoir se préparer une bonne tasse de son petit déjeuner lui-même. Il ne prit pas la peine de saluer les deux étudiantes en arrivant dans la cuisine, il fila droit vers le placard et sortit le nécessaire pour faire fonctionner la machine à café comme un robot à qui on ordonnait d'accomplir une tâche dans une totale servitude. Il se retourna enfin et fit face aux autres membres de sa confrérie et un sourire s'affichat sur son visage. Il ne voulait pas avoir l'air déplaisant, surtout pas à cette heure de la journée.

"Bon matin les filles...Une d'entre vous sait le temps qu'il va faire aujourd'hui?"

S'informer sur la météo était primordial pour le jeune surfer, cela lui permettait de planifier sa journée comme un horaire de travail. Il pouvait donc savoir si il allait sortir sa planche ou la laisser dans sa chambre. En entendant la machine à café commencer son travail, il eu un soupir de soulagement. La dernière chose qu'il aurait voulue, aurait été un petit déjeuner sans café.